The Pixies, The Story…
I – Les
débuts...
S’il ne
devait y avoir qu’un seul élément qui soit vraiment à l‘origine des Pixies, ça
serais alors la rencontre entre Charles Michael Kitridge
Thompson IV et Joey Santiago, en 1984, alors que tous deux étaient étudiants à
l’Université de Armherst, et de plus colocataires,
dans le Massachusetts, où ils se découvrirent une passion commune pour le Rock
ancien. Pendant leur première année d’études en économie, ils passeront le plus
clair de leur temps à apprendre à jouer de la guitare, à écrire des chansons,
mais aussi à fumer le plus de drogue possible.
Alors
qu’il était dans sa seconde année d’étude, Charles eu alors la visite, lors
d’un cours d’espagnol, d’une femme qui demanda si quelqu’un désirait partir
pour un an à Porto Rico, dans le cadre d’un échange culturel. Le lendemain, la
valise de Charles était prête. Et lui prêt a partir, espérant vivre une grande
aventure…
Charles ne
finit pas son année d’échange à Porto Rico. Il y passa près de six mois à ne
rien faire.
Le 7 mai
1985, alors que Charles avait déjà passé près de ces six mois à Porto Rico, il
pris une décision, dans un bar local : Soit il irait en Nouvelle-Zélande,
voir le passage de la Comète Haley, soit il formerait un groupe de Rock. Il se
décida pour la deuxième option après avoir prononcé ces célèbres mots : « Fuck this !
I’m gonna be a rockstar !
».
Et donc,
retour à Boston par le premier vol, où il passera près de deux semaines à
tenter de convaincre Joey de laisser tomber la Fac et de former un groupe… Pour
se faire, il rappela à Joey qu’ils s’étaient tous deux inscrits à l’Université
pour former un groupe, et que la preuve était qu’ils avaient passés tous deux
énormément de temps à écrire des chansons et à apprendre à jouer de la guitare.
Il lui dit aussi qu’il avait manqué l’un des événements astrologiques majeurs
du siècle pour pouvoir former ce groupe.
Finalement,
Joey accepta. Il laissa tomber les études et pris lui aussi un petit boulot au
port, tout comme Charles.
Le soir,
ils allaient dans les bars, afin de regardait les groupes qui passaient. Comme
ni l’un ni l’autre n’avait fait parti d’un groupe auparavant, ils chronométrèrent
le temps que duraient les différents concerts auxquels ils assistaient.
Ce fut
Joey qui trouva le nom. La légende veut qu’il ait ouvert le dictionnaire au
hasard, et qu’il soit tombé sur le mot ‘Pixies’, dont il ne connaissait pas la
signification. « Joey à une
fascination pour les nouveaux mots. Croyez le ou non, il aurait voulu appeler
le groupe ‘Pixies in Panoply’ ! Mais on l’a un
peu raccourci. »
C’est à ce
moment aussi que Charles décida de prendre comme nom de scène ‘Black Francis’
car il avait toujours aimé les pseudonymes marrant, tel Iggy
Pop ou Billy Idol. « Black Francis » était
le nom que le père de Charles aurait aimé donner à son prochain fils. Celui-ci
n’étant jamais né, Charles décida de le prendre comme nom de scène.
Enfin,
pendant l’été 1986, Charles et Joey firent passer une annonce dans un journal
local, qui disait : « Groupe
cherche bassiste. Influences : Hüsker Dû et
Peter, Paul & Mary. » La seule personne à répondre à l’annonce fut
Mrs John Murphy, alias Kim Deal (elle conserva ce nom, qui lui venait de son
mari, sur Come On Pilgrim
et Surfer Rosa).
Elle vient
à l’audition sans basse, clamant que sa sœur jumelle en possédait une, mais
qu’elle était à Dayton, et que Kim n’avait pas suffisamment d’argent pour la
faire venir à Boston. Charles lui prêtera les 50 dollars nécessaires.
Pour
compléter ce trio, Kim suggéra comme percussionniste un gars qu’elle n’avait
rencontré qu’une seule fois, à la réception de son mariage, et dont la seule,
expérience musicale était son passé dans la fanfare de son école, ce qui plut
beaucoup aux Pixies, qui pensaient que ça convenait très bien à leur groupe,
qui n’avait « aucune image particulière ». David Lovering,
trouva lui aussi, que le nom « The Pixies » était un très bon pour un
groupe.
Finalement,
à partir de Juillet 86, deux mois après le retour de Charles à Boston, les
Pixies étaient complètement formés, et commencèrent à répéter d’abord dans le
garage du père de David, puis ensuite dans les sous-sol d’un immeuble qu’ils
louaient à plusieurs, à côté d’autres musiciens, que Charles ne trouvait pas
très sérieux.
Leur
premier concert au « Rat Club » a été, d’après David, « peut-être le pire concert de l’histoire du
Rock ! Tous nos amis étaient venus nous voir et rigolaient ! »
Les
concerts de succédèrent alors, ramenant toujours plus de monde ;
essentiellement grâce à une affiche, conçu par Charles grâce à un ami de son
père qui travaillait dans une imprimerie, qui montrait Black Francis, nu, en
position fœtale, le pouce tourné vers le bas, si bien que beaucoup de personnes
crurent que c’était son pénis. Au bas des affiches étaient prédécoupées des bandelettes
sur lesquelles était écrit « Concert Gratuit »,
les
gens pouvaient les arracher : c’était leur ticket. Ils ont affichés ça
dans plusieurs endroits, ce qui as produit son petit effet.
Vint alors
le temps du premier album, baptisé Come On Pilgrim. Album, qui, en plus d’être leur premier, est
à l’origine de leur contrat avec la maison de disques Anglaise 4AD.
II – De
Come On Pilgrim à Surfer
Rosa, ou la naissance internationale des Pixies.
Les
Pixies, jouaient beaucoup, à l’époque, avec un groupe répondant au nom des Throwning Muses, qui était signé sous le label 4AD. Le
manager des Throwning Muses, Gary Smith, possédait un
petit studio, bien que selon les propres paroles de Charles Thompson, il ne
connaissait pas grand-chose à la production. Charles emprunta alors deux mille
dollars à son père, convaincu par Charles : « Donne moi du temps, donne moi un an pour essayer de concrétiser quelque
chose ».
Les Pixies
ont enregistrés les chansons de Come On Pilgrim, dans le studio de Gary Smith, en trois jours,
alors qu’ils n’avaient aucun contrat. Le nom « Come
On Pilgrim » provient d’un des titres d’un
chanteur chrétien folk que Charles avait vu lorsqu’il avait treize ans.
Après
l’enregistrement, Gary Smith, qui dit à l’époque qu’il ne pourrait pas dormir
avant que les Pixies soient mondialement célèbres, parla d’eux au producteur
des Throwning Muses, Ken Goes. Les Pixies firent
alors le voyage jusque à un fast-food, entre Boston et l’endroit où vivait
Goes, pour lui remettre une cassette de Come On Pilgrim, qu’il pourrait donner au patron de 4AD, Ivo Watts-Russel. L’échange ne
dura qu’un instant.
Ivo Watts-Russel passa presque tout son séjour à New York avec Come On Pilgrim dans un walkman,
le walkman sur ses oreilles. « J'ai
passé le reste de mon séjour à New York à me balader avec mon walkman avec
cette cassette dedans. Là-dessus, je suis rentré en Angleterre et j'ai fait
écouter la bande a plein de gens au bureau. Mais c'est vraiment Debra Ashley, ma petite amie à
l'époque, qui bossait chez 4AD, qui m'a convaincu de signer. On doit lui
reconnaître ça! »
Les
chansons qui constituaient Come On Pilgrim posaient déjà les bases de la magie des Pixies. Des
paroles absurdes, un son violent. Les chansons en Espagnol, comme Vamos, ou Isla de Encanta, sont bien sur inspirées de son séjour à Porto
Rico. Ces chansons étranges et dérangées étaient alors souvent comparées à
« Blue Velvet », de David Lynch. Les
Pixies, appuyèrent cette ressemblance en écrivant In Heaven
(The lady in the Radiator song) tirée du film Eraserhead.
La sortie
de Surfer Rosa, produit par Steve Albini, en mars
1988, fut suivie, deux semaines après, par un concert en Angleterre où ils
jouèrent des chansons de Surfer Rosa, et de Come On Pilgrim, partageant la salle avec les Thrownings
Muses.
Le premier
single des Pixies, Gigantic, fut presque
instantanément numéro un dans les charts
indépendants, et l’album Surfer Rosa fut élu « Album of the Year » dans plusieurs
magazines anglais, tels « The Melody
Maker », ou « Sounds ». Avec, à la
clé, leur première tournée dans tout le Royaume-Uni, et en Europe.
Après ça,
le groupe se remit en direction de Boston, afin de procéder à l’écriture, et à
l’enregistrement du troisième album…
III – Doolittle, ou la période considérée comme l’apogée des
Pixies.
Doolittle,
qui est l’album considéré comme le plus connu des Pixies, vit le jour en avril
1989, alors que son principal single, « Monkey
Gone To Heaven », été déjà sorti un mois
auparavant. Steve Albini, producteur de
Surfer
Rosa, est cette fois remplacé par Gil Norton.
Initialement intitulé « Whore », cet album,
qui contient certaines des meilleurs chansons des Pixies, tels « Mr Grieves », qui parle de mort, « Crackity Jones », inspirée par le camarade de chambre
homosexuel que Charles avait du temps ou il était en voyage à Porto Rico,
d’autres chansons excellentes, tels « Hey »
ou « Gouge Away » toutes deux magnifiques.
Peu après
la sortie de Doolittle, les Pixies entreprit, en
avril 1989, une tournée de cinquante dates, baptisée « Sex
And Death », dont ils
commencèrent le premier concert par le morceau « Into
the White ». Les deux derniers concerts qu’ils
jouèrent à Londres furent mémorables : « Le premier soir, on a chanté tous les morceaux dans l’ordre
alphabétique. Et le lendemain, même chose, mais dans le sens inverse. On a
poussé le vice jusqu'à commencer par le rappel, après quoi on est sortis un
quart d’heure. Puis ont est revenu pour jouer une heure et demie sans nous arrêter.
Personne ne comprenait… On avait cette forme d’espièglerie, d’esprit taquin,
malicieux. Ce n’était que de petites blagues, des petites farces. Rien
d’hilarant, ni de super-intelligent. Un côté
gentiment stupide finalement » dira
Charles plus tard.
C’est à ce
moment là que le magazine « The Independent »
surnomma les Pixies « The most important band from the
East Coast of America ».
Peu après
un concert à Manchester, Charles se blessa la main en jouant un morceau sur une
guitare, alors qu’il était avec Joey. Ensuite emmené aux urgences, il y trouva
que les bandages effectués par les infirmières étaient très bien faits. Il y a
appris que l’une des infirmières était la petite amie d’un membre du groupe
« The Stone Roses ».
En Europe,
les Pixies purent rencontrer des personnes qu’ils admiraient vraiment. Ils
dînèrent donc avec Michael Stipe, des R.E.M, et allèrent voir un film avec Nick
Cave en Hollande. En Allemagne, ils rencontrèrent The Cure – Robert Smith
déclara que les Pixies étaient un de ses groupes favoris en ce moment.
En Italie,
ils se heurtèrent à la Mafia, qui les obligeas à annuler les dates de leur
tournée Italienne, après quoi ils remontèrent en direction de la ville de Nice.
Après une
pause de deux semaines, ils débutèrent leur tournée aux Etats-Unis, intitulée
« Fuck or Fight », bien qu’ils commençaient
visiblement à être fatigués, à cause du nombre de dates pendant leur tournée
Européenne: plus de cent dates en six mois.
Durant
cette tournée, le groupe rentra à Boston, où l’un des concerts se termina par
Joey qui, essayant de briser sa guitare contre le sol, se cassa plusieurs
doigts… La guitare par contre, s’en sortie indemne.
En
décembre 1989, Monkey Gone to Heaven,
fut élu single de l’année dans plusieurs magazines Anglais traitant de musique.
Les lecteurs de « Sounds and
Maker » les élurent eux, « Groupe de l’année ».
IV –
L’ère Bossanova
Pendant la
pause qu’ils firent pour se reposer de leur fatigante tournée aux USA et en
Europe, les membres des Pixies, partirent chacun dans différents endroits.
Charles s’acheta une Cadillac jaune, avec laquelle il parcourut les Etats-Unis
avec sa petite amie, jouant occasionnellement des concerts afin de payer les
meubles de son nouvel appartement. Joey, lui, parti méditer dans le Grand
Canyon. David partit en Jamaïque, et Kim… créa les Breeders, frustré par l’obstination
de Charles à toujours refuser ses compositions. Elle y fut rejointe par Tanya Donelli, guitariste des Throwning Muses, et par la bassiste des « Perfect Disaster », Josephine Wiggs. Les Breeders
(Les Procréateurs) furent ensuite complétés en janvier 1990 par un batteur
inconnu de 19 ans, qui jouaient alors dans un groupe Hardcore,
répondant au nom de ‘Slint’. Ce batteur, dénommé Brit Walford, fut ensuite
re-baptisé « Shannon Doughton ».
« Les
Breeders sont un super groupe marginal » déclara Kim lors de leur
création.
Les
Breeders enregistrèrent quatorze chansons pour l’album « POD » avant
que Kim Deal, ne parti en direction de Los Angeles,
et plus précisément des studios « Cherokee » pour l’enregistrement du
quatrième album des Pixies, « Bossanova ».
Peu après
leur arrivée à Los Angeles, le groupe, pendant un enregistrement,
sentit tout à coup le sol trembler… Les amplis grésillaient, et la lumière
clignotait. Ils comprirent qu’il s’agissait d’un tremblement de terre, posèrent
leurs instruments rapidement, et sortirent en hurlant.
Le single
« Velouria » sorti en juillet 1990, et,
atteignit rapidement la vingt-huitième place dans les charts
anglais, grâce a son refrain facile à retenir.
Bossanova vit le jour en Août 1990. Cet
album, différent des précédents, moins sombre, parle cette fois
d'extra-terrestres, de voyages dans le temps... Bref... de science-fiction. Un
mois plus tard, les Pixies montèrent sur scène, à l'occasion du festival
"August Reading Festival", présenté par John Peel, où ils commencèrent
par l'instrumental "Rock Music", car Charles était trop effrayé par
les trente mille spectateurs pour oser chanter pour leur première chanson du
festival.
Kim Deal dit à l'époque, au sujet
de Bossanova, que cet album-ci faisait plus penser à
Spielberg qu'à Lynch (les critiques comparaient Come
On Pilgrim aux films de David Lynch, à l'époque).
A l'occasion d'une nouvelle tournée
Européenne, ils eurent la chance de faire un duo avec David Bowie à Schuttord, en Allemagne, avant de partir en direction de
l'Irlande, puis du Royaume-Uni.
Leur tournée américaine fut ensuite
annulée pour cause d'épuisement. Joey et David rentrèrent en Amérique pour se
reposer, Kim Deal et Josephine Wiggs
firent du stop jusqu'à Brighton, afin d'acheter du
matériel pour The Breeders. Frank Black, lui, fit trois concerts, en solo.
V - Trompe Le Monde, ou le
commencement de la fin...
Le cinquième et dernier album des
Pixies, Trompe Le Monde, sort en septembre 1991. Les chansons de Trompe Le
Monde sont bien différentes de celles des précédents albums, bien plus
violentes, bien qu'en même temps moins sombres. La presse surnomma Trompe Le
Monde "The Pixies Heavy Metal",
car il avait été enregistré - en parti - dans un
studio de Heavy Metal.
Trompe Le Monde, bien que différent des autres albums, contient tout de même
des perles à classer en haut dans la discographie des Pixies: leur reprise de
'Head On' de Jesus & Mary Chain ainsi, que la
magnifique 'Motorway To Roswell'.
Les Pixies participèrent à la réalisation
de l’album « I’m your Fan », en hommage à
Leonard Cohen (avec notamment R.E.M, Nick Cave & The Bad
Seeks…) où ils enregistrèrent la chanson ‘I can’t Forget’ avant de repartir en tournée pour la promotion de
Trompe Le Monde.
Les Pixies partirent en tournée aux
USA. En novembre 1991, l’ «Orpheum Theatre » à Boston, était complet. La tournée se finit
par leur concert au « Palladium » à Los
Angeles, le 22 décembre. Après une courte pause, les concerts reprirent par
celui du « Mandell Hall » de Chicago. Le 6 février,
les Pixies furent invités sur la chaîne NBC, dans le cadre de l’émission «Late Night With David Letterman ».
En mars 1992, ils acceptèrent de
faire la première partie de U2. « Les
gens de la maison de disques avaient été complément surexcités par cette
opportunité et on avait dit oui. Mais là, c'était vraiment une routine minante : jouer chaque soir dans les même stades, les même
structures en béton... Que peut-t-il y avoir de satisfaisant à se produire une
demi-heure devant une assistance qui est en train de s'installer, de marcher
dans les allées, de bavarder? »
En avril, les Breeders sortirent
leur EP « Safari ». Les Pixies étant officiellement « en
vacances » le magazine « Maker » fut le premier à évoquer une
séparation…
Charles se mit à travailler sur un
album solo – avec la participation de Joey - sous le pseudonyme de Frank Black;
album intitulé « Frank Black » produit par Gil
Norton, et co-produit par Eric Drew Feldman.
Le 13 janvier 1993, Charles fut
invité à l’émission « Hit The North » sur
radio 5, émission animée par Mark Radcliffe. Quand Mark Radcliffe lui demanda
si ces rumeurs sur une éventuelle séparation étaient fondés, Charles
répondit : « Oui… En un mot, oui. »
« Rien
ne s'est vraiment passé. J'ai décidé de dissoudre le groupe car je ne voulais
plus faire partie d'un groupe. »
Charles
dit peu après : « Je pense juste que certains groupes sont faits
pour rester ensemble pendant 20 ans, mais pas question pour que ça m'arrive. Je
ne sais pas non plus si je vais rester dans le "music business"
pendant longtemps. »
La
pression que 4AD faisait sur le groupe pour qu’ils sortent un autre album, fut
aussi une cause évoquée pour expliquer la dissolution du groupe. Dans une autre
interview, Charles expliqua, qu’il n’aurait, de toute façon, pas pu rester le
leader du groupe indie le plus populaire du moment.
Il faxa donc une note à son manager, lui faisant part de sa décision d’arrêter
le groupe. Il prévient uniquement Joey Santiago de sa décision : « Charles m'as appelé un jour pour me dire que
c'était fini. Je n'ai pas réalisé tout de suite. Je suis retourné dans le
jardin jouer au Base-Ball avec mon neveu. Je n'ai
pris la nouvelle de plein fouet qu'un peu plus tard. C'était un peu paniquant.
Je devais affronter le futur avec une soudaineté a laquelle je ne m'attendais
plus. Mais le soulagement a été a la hauteur de la douleur que j'ai d'abord
ressentie. L'atmosphère n'était plus très bonne, très sereine. Il fallait
passer a autre chose. »
Kim et
David l’apprirent par la presse…
VI – Death to The Pixies ?
Les différents
CD “Bonus” et les rumeurs - toujours contredites - d’une reformation auront
fini par nous assurer que l’aventure était bel et bien consommée, prête à se
laisser coaguler par l’histoire…
En octobre
1997, sort Death to The Pixies, une compilation
effectué par 4AD, et réunissant 17 titres des Pixies, complétés par un deuxième
CD de chansons Live. Puis, en juillet 1998, sort « Pixies at the BBC », un CD
réunissant des morceaux live des Pixies, enregistrés entre 1988 et 1992 lors
des « John Peel Sessions » à la BBC. Enfin, en Mars 2001, sort
« Complete B-Sides »
un CD réunissant toutes les chansons inédites des Maxis CD, avec notamment les
géniales « Evil Hearted
You », « Bailey’s Walk »
et « Winterlong ».
VII –
La Descendance
Après la
dissolution des Pixies, Charles Thompson continuera sa carrière solo sous le
pseudonyme de « Frank Black » amorcée par son premier album éponyme.
Joey Santiago jouera de la guitare sur toutes les chansons de son premier
album, sur cinq chansons du second, « Teenager of The Year»
et sur « Blast Off » de « Dog in the
Sand ».
Joey
Santiago se consacrera à plusieurs groupes, avant de créer, en 1995 « The
Martinis », avec sa femme, Linda. Ils seront ensuite rejoints par David Lovering.
Kim Deal
participera ensuite uniquement aux Breeders. Tanya Donelly quittera le groupe, ensuite remplacé par la sœur jumelle
de Kim, Kelley. Kim, à cause de plusieurs problèmes
au sein des Breeders, créera ensuite un nouveau groupe, The Amps.
David Lovering dit à plusieurs reprises qu’il aurait aimé faire
partie du groupe « Depeche Mode ». En 1995,
il rejoindra « The Martinis » qu’il quittera, à la suite d’une vision
(!) pour présenter un One-man Show, alternant sketchs comiques
et tours de magies…